Nous voilà à pied d’oeuvre, enfin pour Claude !!! Le chantier avance, à la vitesse indienne. c’est-à-dire qu’il faut toujours solliciter les ouvriers pour qu’ils viennent, c’est toujours “oui” on vient, mais le lendemain pas d’ouvrier. La même chose pour les machines ou les camions, à l’heure prévue, rien n’y personne pour transporter le matériel. Le sable pour les crépis est livré de nuit, on attend, on téléphone, on espère et pour finir nous (européens) perdons patience ! Pas les indiens, ils restent cool et attendent….
Voila la maison, il reste le crépissage ( c’est ce qui devrait consolider les murs ). Nous ne sommes pas maçons, mais restons dubitatifs.
Les briques de terre cuite, sont faites à la main et pas vraiment solides
Les” buffalos” du voisin nous rendent une petite visite. Une des rues qui mène au chantier.
Après une longue journée d’attente nous sommes attendus dans la famille pour le repas. Là nous avons retrouvé tout le monde, chacun avait hâte de nous revoir et comme toujours, les questions pleuvent aux rythmes des traductions. Nous replongeons dans ces traditions indiennes et comme à chaque fois, nous sommes surpris de tant d’égard, de respect empreint d’une politesse encore fortement ancrée dans une tradition millénaire. Les enfants, dont certains parlent un peu d’anglais sont avides de savoir et traduisent aux anciens.
Pour le repas, ces dames connaissant nos goûts, nous avaient préparé un festin. Soupe de pied de chèvres, saboudana, riz naturel, méthi, chapatti et piments. Nous vous donnerons plus tard les détails.
Autre anecdote, nous avons repassé à la boulangerie, la seule qui fasse du pain à la française (nous avions un petit creux) . Et surprise, le patron à qui nous avions donné des livres pour sont fils qui étudiait le français nous reconnaît. Nous vous laissons imaginer les retrouvailles. Ce fut un immense plaisir partagé d’évoquer les souvenirs, de boire le thé, goûter aux pâtisseries et de repartir avec plein de gâteaux.
Nous avons retrouvé, le lieux que nous fréquentions. Pas beaucoup de changement. C’est toujours sale, de la poussière partout, des détritus en pagaille et une misère omniprésente. Bien sûr, nous ne sommes pas allés dans les quartiers “high class” et nous déplaçons en bus et “rickshaw”.