Demain c’est retour à la maison….suite au prochain numéro.
Aujourd’hui c’est “Holi”, soit la fête des couleurs. les images parlent d’elles-même…
Nous voulions aller à Chor bazaar, pour sentir un peu l’ambiance de ce marché où on trouve de tout, dans un quartier très populaire.
Nous avons été servis ! Passant par des ruelles étroites où les touristes ne s’aventurent pas nous avons redécouvert cette vie indienne si particulière. Au détour du chemin, un meunier occupé à retailler les pierres de son moulin
Un peu plus loin un événement familiale en l’honneur du garçon de la famille, monté sur un cheval et précédé d’un groupe de tambour. En m’approchant pour prendre quelques photos, je suis invité par le grand-père à suivre le cortège. Les dames de la famille sont ravies d’être photographiées.
Toujours en vadrouillant où bon nous semble, un jeune homme préparant des “chapatti” et pour finir un “rangoli” pour célébrer la journée de la femme.
Notre séjour àPune touche à sa fin, mais un pot de départ s’imposait avec la famille de Santosh…
Santosh, Aryan, Vandana et Lise très concentrée… Et c’est le départ pour Mumbai. Plus de 18 millions d’habitants et une superficie de 600 km2. Soit à 200 km2 près la superficie du canton de Neuchâtel.
En vrac quelques images…
Un commerce particulier, la vente de “pans” soit disant bon pour la santé !!! Mais en fait, des stimulants comme la feuille de coca ou autres herbes euphorisantes.
Les indiens adorent se faire photographier…
Et moi j’aime bien capturer de belles images…
Enfin le couché de soleil sur Marine Drive..
Plus beaucoup de choses à dire, nous repartons demain pour Mumbai. Quelques photos prisent dans les rues…
Un de nos marchés préférés où il possible de trouver des spécialités comme du thé de Darjeeling ou d’Assam et notre préféré Orange Peacok. Il y a également , des mangues fraîches (la saison commence) et plein de légumes de la campagne environnante. Petit bémol, les produits sont trop beaux pour être bio. Connaissant le pouvoir des multinationales de l’agro-alimentaire nous avons un doute !!!
on y trouve même des fans de Roger Fededer !
Aujourd’hui, nous sommes retournés dans les endroits que nous avions appréciés et où les touristes ne vont pas. Comme d’hab, hors des sentiers battus. Nous avons retrouvé la petite rue commerçante, le marché aux légumes et cette ambiance particulière de la vie indienne et de ses commerces de rue.
Nous avons également retrouvé ce temple où nous restions parfois pour apprécier le calme du lieu, un petit havre de paix au milieu de l’agitation frénétique des rues environnantes.
Achats de chicoo et un de nos restaurants préférés le “Ram Krishna” qui offre une cuisine typique délicieuse.
Un anachronisme particulier !!! Nous avons loué un appartement dans un immeuble moderne, mais comme souvent pas complètement terminé. Les conduites d’eau n’existent pas encore et l’immeuble est approvisionné en eau par des camions. Ceci est est courant et encore largement pratiqué. Bien entendu, l’eau n’est pas potable. Donc pour l’eau potable, c’est un livreur qui passe tous les jours apporter des bidons d’eau. Il suffit de mettre le vide derrière la porte… et en rentrant le soir vous trouvez un nouveau bidon plein.
Visite du chantier de la maison de Santosh. Ces quelques photos montrent les conditions de travail des ouvriers(ères)
Préparation du crépi et la petite fille d’une ouvrière qui est là, tous les jours, à attendre que les heures passent….
Mais ça avance au rythme indien… Avant-Après
Une règle, une truelle et une gamelle de béton. Avec ces moyens limités, ils construisent une maison
Depuis 15 ans que nous venons en Inde, nous ne voyons pas grand chose qui s’améliore. Pourtant, l’Inde a une économie qui progresse, une industrie capable de produire des biens de consommation, une industrie spatiale et des télécommunications performantes. Alors ??? où regarder ? .
Par exemple aujourd’hui nous n’avons pas d’eau mais par chance de l’électricité .
Pourquoi revenir en Inde ?
Réponse: une sorte de fascination pour les gens, l’anachronisme de cette société indienne, un art de vivre diamétralement opposé au nôtre et une certaine remise en question de notre civilisation “dite” moderne ?
Il est effrayant de voir l’impact de notre société occidentale qui chamboule tout dans un pays aux traditions millénaires. Nous ne parlerons pas des compagnies agro-alimentaire qui utilisent cette population pour placer leurs produits sans se soucier des effets, mais sauvegarder un business très lucratif. Il suffit, d’aller voir “La guerre des graines” et la lutte de Vandana Shiva pour tout comprendre. https://www.youtube.com/watch?v=vGtGSFneI7o . Que dire de l’accès à Internet ?
Il est vrai que certaine traditions nous bouleversent, nous interrogent, nous exaspèrent mais nous y revenons néanmoins.
Et voilà la fameuse Royal Enfield encore en circulation en Inde. il était indispensable de faire un petit tour avec cet engin qui figure parmi mes favoris.
Cette moto mythique est un grand souvenir de nos bêtises d’adolescents lorsque nous achetions ces motos Fr. 5.- à la casse pour faire du cross….
Exemple de circulation en Inde (ici un lien Youtube…)
Voila pourquoi nous ne nous aventurons pas dans la circulation urbaine. Le rickshaw reste le moyen le moins dangereux !!!!!
Il y a encore à faire en matière de pollution urbaine.
Les animaux se nourrissent de ce qu’il trouvent, une forme de recyclage. Pour les porcs, ils pullulent et personne ne s’en occupe ! Les indiens ne les mangent pas. Idem pour les chiens.
Alors quand nos autorités politiques et administratives, nous proposent le tri des déchets, le recyclage et les normes anti-pollution, nous avons toujours une petite pensée pour ces pays où l’écologie n’est pas la priorité première. Les frontières semblent imperméables !!!! Ici il faut d’abord se nourrir, se soigner et s’instruire. Si les moyens financiers le permettent on pensera “écologie”. Il y a une volonté politique de se mettre au diapason des pays riches, mais le travail reste immense.
Nous voilà à pied d’oeuvre, enfin pour Claude !!! Le chantier avance, à la vitesse indienne. c’est-à-dire qu’il faut toujours solliciter les ouvriers pour qu’ils viennent, c’est toujours “oui” on vient, mais le lendemain pas d’ouvrier. La même chose pour les machines ou les camions, à l’heure prévue, rien n’y personne pour transporter le matériel. Le sable pour les crépis est livré de nuit, on attend, on téléphone, on espère et pour finir nous (européens) perdons patience ! Pas les indiens, ils restent cool et attendent….
Voila la maison, il reste le crépissage ( c’est ce qui devrait consolider les murs ). Nous ne sommes pas maçons, mais restons dubitatifs.
Les briques de terre cuite, sont faites à la main et pas vraiment solides
Les” buffalos” du voisin nous rendent une petite visite. Une des rues qui mène au chantier.
Après une longue journée d’attente nous sommes attendus dans la famille pour le repas. Là nous avons retrouvé tout le monde, chacun avait hâte de nous revoir et comme toujours, les questions pleuvent aux rythmes des traductions. Nous replongeons dans ces traditions indiennes et comme à chaque fois, nous sommes surpris de tant d’égard, de respect empreint d’une politesse encore fortement ancrée dans une tradition millénaire. Les enfants, dont certains parlent un peu d’anglais sont avides de savoir et traduisent aux anciens.
Pour le repas, ces dames connaissant nos goûts, nous avaient préparé un festin. Soupe de pied de chèvres, saboudana, riz naturel, méthi, chapatti et piments. Nous vous donnerons plus tard les détails.
Autre anecdote, nous avons repassé à la boulangerie, la seule qui fasse du pain à la française (nous avions un petit creux) . Et surprise, le patron à qui nous avions donné des livres pour sont fils qui étudiait le français nous reconnaît. Nous vous laissons imaginer les retrouvailles. Ce fut un immense plaisir partagé d’évoquer les souvenirs, de boire le thé, goûter aux pâtisseries et de repartir avec plein de gâteaux.
Nous avons retrouvé, le lieux que nous fréquentions. Pas beaucoup de changement. C’est toujours sale, de la poussière partout, des détritus en pagaille et une misère omniprésente. Bien sûr, nous ne sommes pas allés dans les quartiers “high class” et nous déplaçons en bus et “rickshaw”.
Hello à vous, nos fidèles lecteurs.
Non, nous ne vous oublions pas mais après un retour des Canaries, nous sommes déjà en route pour l’Inde. Enfin presque puisque seule Lise est partie et je la rejoindrai à mi-février.
Le but de cette escapade, c’est de revoir la famille de Santosh et de reprendre la construction de sa maison familiale qui s’est effondrée. En fait, les premiers murs étaient montés, mais faute de moyens le chantier est à l’arrêt depuis 2 ans. Ces murs bruts, non crépis, n’ont pas résistés aux intempéries et se sont écroulés. Le chantier en images…..
C’est là, qu’on mesure ce qu’est la construction d’une maison, en Inde, avec des moyens plus que modestes mais de la volonté.
Quelques images de Lise et la famille de Santosh.
Plus que des mots des images d’une virée au Nord et la côte Est
Le Village de Tequise qui fut la capitale de Lanzarote jusqu’en 1852. Plusieurs fois pillée par des pirates, cette cité garde le souvenir de ces barbaries.
La côte Nord-Est La Graciosa
Les champs de lave qui rejoignent la mer, le contraste du sol noir des jardins, de la nature et des construction blanches. Un dépaysement assuré !
Et re-départ pour Las Palamas de Gran Canarias où nous découvrons des paysages encore différents et une nouvelle ambiance. Et pour cause, le 6 janvier est férié et tout ou presque est fermé. A tourner en rond dans une ville fantôme, nous trouvons enfin un petit resto colombien avec musique et cuisine typique. Un régal avec un plat inconnu, délicieux mais à faire pâlir un diététicien, tant la nourriture est “riche”.
Pour la suite, quelques images….
Le port de Las Palamas et cette nostalgie du voilier. Un rêve inachevé qui aurait dû passer par là….pour rejoindre les Caraïbes.
Dans les ruelles de Las Palamas.
Un rond-point original
Et le recyclage d’un fût à bière en urinoir….