Archive for the ‘Scandinavie et Finlande / mai-juin 2014’ Category
Au matin nous repartons plus à l’Est pour un autre site minier, Minas de Sâo Domingo, le long de la rivière qui fait frontière avec l’Espagne.
Voilà un endroit superbe au bord d’un petit lac, à l’écart de tout, dans un calme absolu.
Seule la vieille cloche de l’église trouble la quiétude des lieux où le temps s’est arrêté depuis longtemps. Les petites maisons blanches des ouvriers de la mine semblent abandonnées et les rues pavées sont désertes. Seuls quelques Anciens déambulent, appuyés sur une canne. D’autres sont assis sur un banc devant la poste et discutent, discutent,…. Pourtant, à voir les infrastructures touristiques, il doit y avoir beaucoup de monde en été. L’ancienne mine quant à elle, ne montre que des ruines qui témoignent de l’activité intense de l’époque. Les minerais de fer, manganèse, kaolin, etc, étaient acheminés vers le Guadiana afin d’être exportés par bateau.
Nous ne sommes toujours pas pressés de rejoindre la côte d’Algarve et pourtant, en fin de journée nous rejoignons Pedras d’El Rei où nous restons pour le week-end. L’endroit est superbement situé au bord d’une lagune qui s’assèche à marée basse et au loin, il y a une dune avec sa plage de 18 km.
Ces ancres ?? Ce sont les marques de protestation de centaines de pêcheurs qui ont perdu leur boulot après l’interdiction de la pêche à la sardine.Cette dune, qui est un réserve naturelle, peut être visitée et de nombreux oiseaux peuvent y être observés.
A bientôt…..
Setubal
Après un petit détour par Evora, une ville que nous voulions revoir pour son cadre médival et son atmosphère particulière, nous sommes arrivés à Setubal.
Lorsque je disais que ce sont les spécialités culinaires qui nous faisaient avancer, c’est bien entendu le souvenir des chocos-fritos qui nous fait revenir. Ce n’est rien d’autre que des morceaux de seiches frits accompagnés de frites et un petit vin blanc pétillant. Ce n’est pas très diététique, mais dégustés dans un bistrot du port, fréquenté par des portugais c’est un régal. Dans ce petit restaurant populaire, il nous faut fouiller dans nos quelques connaissances des langues !!! en anglais avec le serveur originaire du Mozambique, quelques mots en italien avec nos voisins de table portugais et nous baragouinons quelques mots de portugais avec le patron. Un dépaysement total dans une ambiance simple et chaleureuse. Encore une fois, hors des circuits touristiques en se laissant guider par les habitants du quartier et les bonnes odeurs de cuisine locale.
Samedi matin, nous faisons un tour au marché. Produits de la campagne, poisson et crustacés en quantité, il y a de tout. Un café dans un des bistrot du marché et nous nous laissons tenter par une délicieuse Ginja, l’incontournable liqueur à base de cerises, spécialité de Lisbonne et de sa région.
Quelques vieilles voitures à vendre du côté de Alcacer do Sal.
Nous arrivons dans la journée de dimanche à Minas de Lousal. Un village minier avec les restes de la mine transformés en musée. En visitant le site nous découvrons des roches colorées dont sont extraites différents minerais. La présence de sources fortement chargées en oxyde de fer donne une couleur rouge à un petit lac et de même un peu plus loin une lagune verte due à la présence de cuivre.
Au matin nous repartons plus à l’Est pour un autre site minier, Minas de Sâo Domingo, le long de la rivière Guadiana qui fait frontière avec l’Espagne.
A bientôt….
Coimbra
Comme prévu, nous avons fait le détour par la vallée du Douro et retrouvé notre fameuse épicerie à Torre de Moncorvo. C’est pas grand ! 2 m par 3 et avec la marchandise, il reste un petit passage de moins d’un mètre. Mais, c’est la caverne d’Alibaba ! Des figues, des amandes, des mandarines, des olives, etc…. et tout ça produit dans la région.
A Boticas, nous avons goûté au Vinhos dos Mortes. C’est spécial, on dirait du Beaujolais nouveau pétillant. En fait, la vinification et la maturation se font sous terre. D’où l’appelation !
Toujours en suivant les petites routes, nous sommes arrivés par hasard à Sao Pedro do Sul. Une station thermale déjà connue des romains. A la fontaine, l’eau sulfureuse est à 70 degrés. Puis, c’est Coimbra la ville universitaire que nous aimons particulièrement car chargée d’histoire et surtout unique pour ce fameux Fado chanté par les étudiants. Nous ne résistons pas au plaisir de profiter d’un concert au centre de Fado. Nous y retrouvons l’ambiance et ce son si particulier de la guitare portugaise de Coimbra. Moments magiques empreint d’une musicalité qui touche notre sensibilité.
Au centro do Fado avec America Concert de Fado
Nous retrouvons également America, la jeune fille qui nous avait reçu l’année passée, avec son accueuil chaleureux. C’est comme si nous nous étions rencontrés la semaine dernière.
Puis nous reprenons la route et passons par Nazaré pour dire un petit bonjour à Georges, un portugais qui a travaillé plus de 25 ans en France.
Georges nous donne un cours de cuisine
Enfin c’est Sao Martinho do Porto. Superbe endroit avec une baie en partie fermée par des falaises.
Sao Martinho do Porto
Enfin nous rejoignons le Tage à 100 km au nord-ouest de Lisbonne
Le Tage au soleil levant
Nous voilà repartis par les routes du nord du Portugal et longeons la frontière espagnole. Routes magnifiques bordées de chataîgniers, de vignes et d’oliviers, des paysages de montagne et des villages pitoresques dans une nature sauvage. Nous sommes pourtant à près de 1000 m d’altitude et il y a de la vigne et des oliviers !
Le lendemain, nous prenons la direction du sud, car il fait assez froid dans ces montagnes.
Au hasard des chemins, nous traversons des villages dont la plupart des habitations sont faites de blocs de granit. Ce ne sont pas des briques, mais bien des blocs de plusieurs tonnes. Incroyable de penser que des hommes on monté ces maisons avec des moyens rudimentaires.
Séchoir à Maïs Chapelle en blocs de granit
Ruines de maisons en blocs de granit
Evidemment, ils n’avaient pas imaginé qu’un jour des touristes passeraient par ces rues pavées, en camping-car. Pour être étroit, c’est étroit et même un peu juste parfois, au point que Lise parte devant pour vérifier si ça passe, car une marche arrière est impossible.
Nous décidons de passer par Boticas pour y acheter du Vinho dos Mortes !! Puis ce sera Torre de Moncorvo où il y a une petite épicerie qui propose des produits du terroir. En fait, c’est la bouffe qui nous fait avancer ;-)))
A bientôt….
En suivant les côtes basques espagnoles, sans oublier de découvrir l’arrière pays, nous sommes arrivés à Palencia (Castille). Superbe ville avec un centre historique et une magnifique cathédrale, de nombreuses promenades, en bref, une impression d’y bien vivre.
Par les petites routes, sans le savoir, nous suivons la route des pigeonniers ! Il en reste encore quelques unes, construites en terre et crépies en torchis. A notre avis, dans quelques années il ne restera plus rien car les villages où se trouvent ces pigeonniers sont quasi en ruine et les habitants ont déserté les lieux depuis quelques années. Impressionnant de traverser ces villages fantômes.
Colombier moderne !!! et détail d’une fenêtre sur un mur en torchis
De là, nous rejoignons le Portugal à Bragancia et visitons sa citadelle et le château qui domine la vallée.
A bientôt….
En suivant les routes départementales, nous traversons ce musée vivant qu’est la France. C’est magique par ces périodes automnales. Nous traversons des forêts aux couleurs éclatantes pour tomber sur de petits villages tous plus beaux les uns que les autres. En fait, nous avons préparé notre itinéraire en suivant parmi la liste officielle « les plus Beaux Villages de France » une route qui nous amènera au pays basque.
Oui, c’est bien la route normale à travers les bois. Nous préférons les petites départementales pour découvrir la France historique et authentique, hors des chemins à touristes pressés.
En route nous avons visité, Pemmes, Buxy, Semur-en-Brionnais… et d’autres endroits fabuleux. Je disais que la France était un musée mais en fait pour des gourmands comme nous c’est aussi un vaste garde-manger !!!! En Charolais il fallait passer à la boucherie. De ma vie je n’ai jamais mangé autant de filet de bœuf. Un régal… Nous en avons fait une réserve pour les prochains jours !!!!. Ensuite, ce fut le Cantal, et là, c’est le fromage qui nous émerveille. La ligne en prend un sale coup. Bien sûr, quelques vins plus ou moins locaux accompagnent ces faiblesses du raisonnable.
En suivant les petites routes, nous passons la Garonne et arrivons au pays basque. Saint-Jean-Pied-de-Port, Espelette et plein de villages aux noms imprononçables.
En vrac, une borie du Bearn, St-Jean-Pied-de-Port, Espelette.
A bientôt pour la suite.
Un parking à vélo à 2 niveaux !
Comme partout en Scandinavie, le vélo est roi. Tout est organisé pour que ceux qui les utilisent roulent en toute sécurité et les parkings sont nombreux. En image celui de la gare de Malmö. Les scandinaves ont certainement compris comment régler le problème des pendulaires en ville et comment favoriser les transports publiques. A méditer…..
La tour de Malmö et le centre ville
De Malmö nous empruntons le pont et le tunnel sous l’Øresund pour rejoindre le Danemark. A regret, nous quittons la Scandinavie et son art de vivre.
Le pont qui relie la Suède au Danemark
Passé Copenhague, nous suivons la côte Est par les petites routes de campagne. Ah, ce farceur de GPS nous emmène par des petites routes dans des coins incroyables, jusqu’à Rødbyhavn. De là, c’est le ferry jusqu’en Allemagne.
En vrac, quelques images de la fin du voyage entre la Suède et le Danemark. Nous devrions être de retour avant la fin du mois et n’aurons vraisemblablement pas grand-chose à dire de notre passage en Allemagne.
En conclusion, nous avons vu des paysages fantastiques, une nature fabuleuse. La Scandinavie et la Finlande, c’est un art de vivre en accord avec une nature encore préservée, même en ville. Des fjords, des lacs, des cours d’eau à profusion et des kilomètres de forêts, de routes sans maison, ni âme qui vive. A croire qu’il n’y a personne dans ces contrées. En conséquence, très peu de contact, mais à chaque fois qu’au hasard d’une rencontre nous avons échangé quelques mots, ce fut toujours sympa et cordial. Il faut dire que les scandinaves sont très discrets et peu curieux de savoir d’où nous venons, qui nous sommes et ce que nous faisons. En résumé, une tranquillité royale à écouter le silence ! Parfois, la visite d’un renard, tout étonné de nous voir, beaucoup d’oiseaux qui profitent de ces journées sans fin, des lièvres et des lemmings qui courent un peu partout.
Que dire de plus. Nous y reviendrons un jour……..peut-être.
Nous sommes restés 2 jours à Hudiksvall, près du port, à regarder les pêcheurs à la ligne attraper des quantités importantes de harengs. Ils doivent vraiment être suicidaires, ces poissons, car pour mordre aux leurres avec une telle frénésie, c’est déconcertant.
Puis, Stockholm et visite à bicyclette de cette très belle ville. Tout y est organisé avec des pistes cyclables et flâner en ville est un réel plaisir.
Au petit matin, pas de touriste !!! dans la vieille ville
Nous sommes arrivés à Västervik. L’endroit est magnifique, calme et reposant avec un soleil radieux.
Comme prévu, nous avons découvert l’île de Hailuoto. Très peu de monde, la solitude, le silence et bon nombre d’oiseaux à observer. En fait, ce ne sont pas moins qu’une vingtaine d’espèces différentes que nous avons reconnues (nouvelles pour nous !) entre la Norvège et la Finlande.
Nous avons quitté la Laponie avec un certains regret et retrouvé la Suède en suivant la côte du golfe de Botnie. Objectif, un arrêt visite à Stockholm. La route est assez monotone et il faut parfois prendre les chemins forestiers pour voir autre chose qu’une route toute droite, bordée de sapins et de bouleaux. Toutefois, nous avons eu le plaisir d’y voir un élan sauvage.
Pour l’heure nous sommes à Hudiksvall.